Yanming, un jeune ivoirien dont le vrai nom est Max Yollando, a re?u son nom chinois de son ma?tre chinois au temple de Shaolin, un célèbre monastère bouddhiste et site emblématique pour les fans de kung-fu, situé dans la province du Henan (centre de la Chine).
Il y a quelques années, il était étudiant à l’université Félix Houphou?t-Boigny d’Abidjan, la capitale ivoirienne. Motivé par sa passion pour la culture chinoise, il s'est inscrit à l'Institut Confucius pour étudier le chinois. Fin 2016, une opportunité l'a amené au temple de Shaolin pour un échange de trois mois. Ce fut une expérience qui définit ses liens avec la culture traditionnelle chinoise.
《 L'esprit des arts martiaux que j’ai rencontré chez mes camarades disciples du temple de Shaolin m'a profondément impressionné. Je suis vraiment tombé amoureux et j'étais s?r que c'était l'endroit dont je rêvais depuis mon enfance 》, a-t-il confié.
De retour dans son pays, Yanming a continué à pratiquer la langue chinoise et à étudier la culture traditionnelle chinoise. En juillet 2017, il est retourné au temple de Shaolin et cette fois il y est resté pas moins de six ans.
Selon Yanming, les choses les plus impressionnantes qu'il a apprises de la culture chinoise sont l'amour du travail, le respect et la reconnaissance. 《 Venir étudier en Chine m'a rendu plus discipliné et plus travailleur. Avant, j'étais un peu paresseux, mais le temple de Shaolin m'a appris à être ponctuel, respectueux et reconnaissant 》, a-t-il noté.
Fin 2022, alors qu’il terminait ses études au temple de Shaolin, il s’est retrouvé dans un centre culturel de Shaolin en Zambie, le premier du genre en Afrique, qui accueille 30 orphelins. Des cours de langue chinoise et de culture traditionnelle chinoise, dont le kung-fu, y sont dispensés.
Pour Yanming, le but de l'apprentissage de la culture chinoise est de pouvoir retourner en Afrique et d’essayer de faire conna?tre les valeurs traditionnelles chinoises à ses compatriotes.