L'ambassadrice américaine aux Nations Unies, Nikki Haley, a déclaré mardi que si le président Donald Trump annon？ait au Congrès que l'Iran avait enfreint l'accord sur le nucléaire de 2015, cela ne signifierait pas nécessairement que les Etats-Unis se retirent de cet accord.

　　"Si le président décide que l'Iran n'a pas agi de manière conforme à l'accord, cela ne signifie pas pour autant que les Etats-Unis se retireront du JCPOA" (Plan global d'action conjoint), a déclaré Mme Haley à Washington. Le JCPOA est un accord conclu entre l'Iran et six grandes puissances mondiales - les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, la Russie, la France et l'Allemagne.

　　L'accord sur le nucléaire impose des limites aux activités nucléaires iraniennes, et autorise des inspections régulières des installations nucléaires en Iran. En contrepartie, les Etats-Unis et l'Union européenne s'engagent à suspendre les sanctions liées au programme nucléaire iranien.

　　Aux Etats-Unis, le Département d'Etat américain a pour obligation légale d'adresser tous les 90 jours au Congrès une nouvelle certification indiquant que l'Iran se conforme toujours aux termes de l'accord. A ce jour, le gouvernement Trump a certifié à deux reprises la conformité des activités iraniennes. La prochaine certification doit se faire avant le 15 octobre 2017.

　　M. Trump aurait cependant déclaré au Wall Street Journal qu'il espérait "personnellement" que les activités de l'Iran seraient déclarées non-conformes en octobre.

　　Mme Haley a précisé mardi qu'elle ne savait pas quelle décision M. Trump allait prendre.